Quelques semaines seulement après la fin du ramadan, une crise se sent par le manque criard du carburant dans certaines stations services et au marché noir dans la commune urbaine de n’zérékoré.
C’est un fait qui reste incompréhensible aux yeux des populations de la capitale forestière. Le litre d’essence est vendu ça et là à des prix non uniformes. 12000, 13000 et parfois 15000fg au vu et au su des autorités administratives et communales. On constate le trafique du carburant la nuit et le jour et certains le font de manière flagrante. Est-ce une crise provoquée ? Ou l’annonce prématurée des sorties du président et du premier ministre qui indiquaient clairement que le prix du carburant augmenterait après le mois de Ramadan sur toute l’étendue du territoire guinéen, Ou les mois à venir vont êtres les plus durs. Les choses ne semblent pas aller sur le bon chemin parceque les dispositions ne sont pas prises par le gouvernement de Kassory pour gérer les crises. Ici à Nzérekoré, seuls les détaillants sont à l’abri et ne sont pas inquiétés de vendre à n’importe quel prix, les populations quant à elles se résignent et ne savent plus à quel saint se vouer. La remarque est fondamentale, après le Ramadan on retourne vers nos vieilles habitudes qui sont entre outres: la malhonnêteté, l’injustice le vol, le mensonge… alors que tous les enseignements durant ce mois saint de Ramadan allaient dans le sens du changement de comportement, devenir homme nouveau et être capable d’aimer son prochain. Mais le contraire commence déjà à se sentir à quelques quelques semaines de l’après Ramadan. Quel Dieu plein de bonté, d’amour et de sagesse pour nous sauver? Tout se résume par le manque de volonté de nos dirigeants à faire de ce pays un pays émergent. Les autres populations refusent de concilier leurs besoins avec l’intérêt général. Que dire donc devant ces genres de comportements malsains? La faute est elle imputable à nos ou aux populations elles-mêmes qui se livrent à des pratiques déshonorantes qui méritent même des interpellations par les autorités en place.
Il faut de toute manière dire que tout était prévu et prédit par le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana et le président Alpha Condé avant même le début du mois de Ramadan. La prophétie semble donner du goût aux disciples et fidèles mais à quand son accomplissement total?
Paul Tchunguia pour guineeconstat.com