Dans la capitale forestière, le panier de la ménagère est menacé par le manque criard de certains condiments mais aussi la hausse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Certaines femmes ça et là se plaignent de la cherté de la vie et trouvent quelque fois insignifiante la dépense journalière que monsieur met sur la table.
Les femmes de n’zérékoré, en majeure partie se rendent chaque matin au petit marché pour satisfaire leur marmite et devenir reine des époux et des enfants, mais les conditions de la vie de ce marché leur proposent le contraire, c’est le cas de Delamou Angeline, sage-femme qui a de la peine à faire des achats au petit marché:《vraiment c’est pas facile, le marché est très dur, les choses sont très chères, les prix des produits ont augmenté partout. C’est très difficile pour moi de préparer ce que je veux pour mon mari et mes enfants. Même le piment que voici, le tas qu’on achetait à 2000fg est aujourd’hui à 5000fg, l’huile rouge qu’on achetait le litre à 8.000fg est aujourd’hui à 13.000fg et l’huile d’olive ou d’arachide qui était à 12.000fg est aujourd’hui à 15.000fg. On ne comprend vraiment pas. C’est difficile pour nous de nous en sortir vraiment. Le poisson est cher, le kilo de viande à 45.000fg, je ne sais pas où on va》s’est interrogée madame Delamou.
Quant à kadiatou Sidibé, vendeuse de condiments au petit marché, les prix de certaines denrées alimentaires augmentent selon le transport et s’explique:《quand vous voyez les prix des condiments augmenter c’est pas nous, c’est les gens chez qui nous prenons, nos grossistes. Eux nous disent que les transports partout ont augmenté, c’est pourquoi eux aussi augmentent un peu sur les produits. Oui ce que nous même nous produisons, on ne peut pas prendre ça sur la tête quitter le champ jusqu’au marché, c’est le transport que nous payons. Les gens ne considèrent pas ça, mais avec les motos taxi, c’est aussi cher que dans les voitures, donc forcément les prix vont augmenter》a terminé la vendeuse.
Pour certains pères de famille, la situation est déplorable mais ne e lassent jamais d’accuser les femmes《c’est une situation que nous ne pouvons pas contrôler, les femmes sont les seules à dire vrai ou faux. Tout le monde sent la cherté de la vie mais par rapport au marché, c’est une autre réalité que nous les hommes nous ne vivons pas. Oui je donne 30 à 45.000fg chaque jour que Dieu fait, mais certaines femmes ne viennent pas en aide à leur mari c’est à dire là où le mari se limite, c’est fini. Certaines femmes peuvent même soustraire des sommes pour leur affaire de tontine et le soir tu trouves du n’importe quoi sur la table》a dénoncé Alexandre Loua, père de famille.
il faut dire qu’au marché de n’zérékoré, femmes et hommes se rejettent des responsabilités. La cherté de la vie et des denrées alimentaires de première nécessité ont fait que les femmes n’ont plus la voix au chapitre et sont donc loin d’être des reines en famille.
Paul Tchunguia pour guineeconstat.com
Dans la capitale forestière, le panier de la ménagère est menacé par le manque criard de certains condiments mais aussi la hausse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Certaines femmes ça et là se plaignent de la cherté de la vie et trouvent quelque fois insignifiante la dépense journalière que monsieur met sur la table.
Les femmes de n’zérékoré, en majeure partie se rendent chaque matin au petit marché pour satisfaire leur marmite et devenir reine des époux et des enfants, mais les conditions de la vie de ce marché leur proposent le contraire, c’est le cas de Delamou Angeline, sage-femme qui a de la peine à faire des achats au petit marché:《vraiment c’est pas facile, le marché est très dur, les choses sont très chères, les prix des produits ont augmenté partout. C’est très difficile pour moi de préparer ce que je veux pour mon mari et mes enfants. Même le piment que voici, le tas qu’on achetait à 2000fg est aujourd’hui à 5000fg, l’huile rouge qu’on achetait le litre à 8.000fg est aujourd’hui à 13.000fg et l’huile d’olive ou d’arachide qui était à 12.000fg est aujourd’hui à 15.000fg. On ne comprend vraiment pas. C’est difficile pour nous de nous en sortir vraiment. Le poisson est cher, le kilo de viande à 45.000fg, je ne sais pas où on va》s’est interrogée madame Delamou.
Quant à kadiatou Sidibé, vendeuse de condiments au petit marché, les prix de certaines denrées alimentaires augmentent selon le transport et s’explique:《quand vous voyez les prix des condiments augmenter c’est pas nous, c’est les gens chez qui nous prenons, nos grossistes. Eux nous disent que les transports partout ont augmenté, c’est pourquoi eux aussi augmentent un peu sur les produits. Oui ce que nous même nous produisons, on ne peut pas prendre ça sur la tête quitter le champ jusqu’au marché, c’est le transport que nous payons. Les gens ne considèrent pas ça, mais avec les motos taxi, c’est aussi cher que dans les voitures, donc forcément les prix vont augmenter》a terminé la vendeuse.
Pour certains pères de famille, la situation est déplorable mais ne e lassent jamais d’accuser les femmes《c’est une situation que nous ne pouvons pas contrôler, les femmes sont les seules à dire vrai ou faux. Tout le monde sent la cherté de la vie mais par rapport au marché, c’est une autre réalité que nous les hommes nous ne vivons pas. Oui je donne 30 à 45.000fg chaque jour que Dieu fait, mais certaines femmes ne viennent pas en aide à leur mari c’est à dire là où le mari se limite, c’est fini. Certaines femmes peuvent même soustraire des sommes pour leur affaire de tontine et le soir tu trouves du n’importe quoi sur la table》a dénoncé Alexandre Loua, père de famille.
il faut dire qu’au marché de n’zérékoré, femmes et hommes se rejettent des responsabilités. La cherté de la vie et des denrées alimentaires de première nécessité ont fait que les femmes n’ont plus la voix au chapitre et sont donc loin d’être des reines en famille.
Paul Tchunguia pour guineeconstat.com