Ce Samedi 3 juillet marque le début de l’examen d’entrée en 7e année en Guinée.
Dans la commune urbaine de kankan, plusieurs cadres régionaux et préfectoraux de l’éducation accompagnés du préfet de la ville, ont procédé ce matin au lancement des premières épreuves au lycée Marien N’Gouabi. D’après les constats de notre reporter basé dans la région, l’une des dispositions prises par le ministère, manque au début de cet examen.
Pour freiner la tricherie lors des examens, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a instauré cette année, des innovations tel que l’utilisation des appareils détecteurs de métaux pour repérer les téléphones dans les salles.
Si cette stratégie a été mise en pratique lors du déroulement des épreuves du Baccalauréat, tel n’a pas été le cas lors du BEPC d’après nos constats dans certains centres d’examen à kankan.
Le même constat est observé aujourd’hui au lycée Marien N’Gouabi centre où les autorités ont procédé au lancement des premières épreuves. Aucun appareil détecteur de métaux n’existait visible avec les surveillants.
Interrogé sur cette situation, Fassou Balla CONDE directeur national de la formation continue du personnel enseignant au niveau du MENA explique:
<< je crois que le détecteur est fait pour dissuader nos élèves. Dès lors que les élèves baissent la tension. Ce n’est pas obligatoire. Ils ont compris qu’avec les appareils détecteurs, les gens vont les retirer les téléphones, ils ont baissé la tension. On a dit à personne de ne pas utiliser les détecteurs. Nous même nous allons essayer de comprendre là où les détecteurs n’ont pas été utilisés.>> a-t-il soutenu.
Hormis ce manquement, il faut noter que les mesures sanitaires sont au rendez-vous dans les centres dont nous avons visité.
Guineeconstat.com kankan Sékou CAMARA