Cette confrontation entre les partisans des deux camps a nécessité l’intervention de la police avec usage de gaz lacrymogènes.
Le porte-parole du camps de jeunes opposés à l’installation ce matin d’un Imam qui n’est pas celui indiqué par le défunt premier Imam se dit choquer par le comportement de certaines autorités de la ligue Islamique préfectorale:
<<des membres de la ligue Islamique préfectorale veulent nous imposer leur choix. C’est ce que nous combattons. Ils ne peuvent pas venir nous proposer un Imam que ne voulons pas. C’est pourquoi nous sommes venus interrompre leur cérémonie d’installation d’Imam. C’est sékou Sangaré qui a été désigné par le défunt Imam comme son successeur et c’est lui que nous voulons. C’est la qui préfectorale en complicité avec le chef du quartier qui veut soutenir Abou Sanoh que nous ne voulons pas.>> A-t-il dit.
Selon ces jeunes révoltés, l’intervention de la police s’est faite avec une forte violence:
<< la police est venue lancer des gaz lacrymogènes qui se sont transporter dans des familles et traumatiser des enfants. Il ont arrêtés l’un d’entre nous.>>. A fait savoir un de leur sous couvert de l’anonymat.
Alertée par la situation, une délégation de la ligue Islamique préfectorale s’est rendue sur les lieux. Avant de s’en aller, elle a pris la décision de suspendre les deux Imams prétendus au poste de premier Imam jusqu’à nouvel ordre. En attendant la normalisation de la situation, un autre Imam sera dépêché par la ligue pour diriger la prière. Annonce la délégation.
Guineeconstat.com kankan Sékou CAMARA
