C’est le troisième cas de décès enregistré dans le rang des personnes arrêtées aux lendemains des évènements malheureux qui avaient secouer la ville de Macenta, les 26, 27 et 28 Décembre 2020.
Les présumés coupables ont été transférés à la maison centrale de NZérékoré. Depuis l’arrestation de ces personnes jusque maintenant, ils n’ont jamais n’ont été jugés et ils attendent toujours le jour de leur procès.
Selon les informations recueillies auprès du collectif des avocats qui défend ces présumés coupables, le jeune Kopka Guilavogui était malade depuis longtemps, et malheureusement le jeune a trouvé la mort à la maison centrale de NZérékoré << C’est ce matin qu’ils m’ont informé que kokpa qui était malade est décédé. J’ai été même jusqu’à dans son village pour aller voir ces parents, on a tout fait pour qu’il recouvre la liberté provisoirement et bénéficier des soins adéquats. Mais malheureusement en vain.>> A expliqué maître Théodore Michel Loua l’un des avocats des détenus.
Après le décès de cette troisième sur les 38 personnes arrêtées aux lendemains des violences qui avaient opposé les Toma et Toma manias pour le problème de la construction de la maison du patriarche. Jusque-là ces personnes croupissent en prison sans jugement, après 12 mois.
Le coordinateur du mouvement ELazologa, qu’on a pu joindre, nous a confié comment il a été informé par rapport au décès de ce jeune. ” C’est hier, que j’ai été informé, qu’il était dans le coma. Vers 14heures le petit a commencé à mal se porter. Le canal par lequel j’étais informé par l’état de santé du petit, jusqu’à 17 heures , ils ont coupé. Ça prouve que le petit était là, on faisait tout pourqu’on le prenne de la maison centrale à l’hôpital régional. Ils ont refusé, donc le petit est resté dans le coma là-bas à la maison centrale, il est mort, s’était le plus jeune même sur les 38 prisonniers restant. Ces gens tombent malades ont les envois pas à l’hôpital régional, ont les juges pas, ont les relaxe pas. Aucun d’eux n’est situé sur son sort. C’est ce qui est inquiétant, pourtant à partir du 05 septembre 2021, on a dit que la justice doit être là boussole qui doit guider chaque citoyen guinéen. Mais ce qui se fait là 12 mois d’emprisonnement sans être présenté à un juge, je pense que c’est l’ancien système qui est là encore, parce-que la justice n’a pas changé. Ce sont que des fausses promesses qui ne sont entrain de descendre. Parce-que nos parents sont en prison” a laissé entendre Mamadi Onivogui.
À l’en croire le leader de ce mouvement, une manifestation est en cours de préparation pour la libération de ces personnes qui croupissent en prison depuis presque un an << Ça ne va pas passer inaperçu avec l’allure dont nos parents sont en train de mourir en prison et que ne personne ne peut oser le ton ça nous fait très mal. C’est une marche pacifique au cours de laquelle nous allons réclamer non seulement leur liberté parce qu’il n’y a pas aucune pièce de conviction qui les maintient dans un lien de culpabilité ou à défaut de les jugés. Mais selon la loi dès que tu fais plus de six et que tu n’es pas présentés à un juge, il serait mieux de te libéré purement et simplement. Ça veut dire qu’il n’ont rien retenu contre toi. >> A conclu Mamadi Onivogui.
Jean Mamy pour Guineeconstat. Com