C’est la salle de réunion de la préfecture de siguiri qui a servi de cadre à la rencontre entre les bureaux de syndicat et la nouvelle équipe communale. Objectif, trouver un terrain d’entente entre les deux protagonistes autour du payement de taxes à la commune.
Selon nos informations recueillies sur place, le président de la délégation spéciale et son équipe auraient demandé aux quatre bureaux de syndicat de moto-taxi qu’à partir de l’instant, chaque conducteur de moto-taxi devrait payer 2000fg chaque jour et en plus, c’est l’équipe communale elle-même qui doit récupérer ses taxes sans passer par les bureaux de syndicat. Ce point est aujourd’hui l’élément qui a déclenché cette mésentente entre les camps.
Rencontré sur les lieux, le premier vice président de la délégation spéciale de siguiri Souleymane Koïta a indiqué que l’équipe communale ne fait qu’appliquer la loi à travers le code des collectivités locales<< Tout ce qu’on est entrain de faire, on ne fait qu’appliquer la loi à travers notre code des collectivités locales. La commune a le plein droit de récupérer elle-même ses taxes sans passer par les syndicats et ça, on l’a pas inventé car c’est le code des collectivités locales qui le dit. Donc nous, on invente rien, nous agissons selon ce que dit la loi.>> martèle t’il.
De son côté, le porte parole des syndicats a exprimé leur désaccord par rapport à ce point et déclare par la suite ne pas vouloir se plier à cette exigence.<< Véritablement parlant, nous nous sommes pas d’accord par rapport à cette manière de récupérer les taxes. Certe, nous sommes prêts à payer les montants qu’ils nous imposent, mais une fois encore, nous nous sommes pas d’accord avec cette manière de récupérer les taxes. Qu’ils nous laissent nous même récupérer l’argent et qu’on leur paye par la suite le montant qu’ils nous imposent.>> déclare t’il.
Aux dernières nouvelles, les deux protagonistes à l’issue de cette rencontre se sont quittés à queue de poisson sans parvenir à trouver un terrain d’entente.
Affaire à suivre !
Depuis siguiri Mamadou Diallo pour Guinéeconstat.com