La flambée des prix des produits de consommation inquiète les ménagères. Pour une conformité des prix sur les différents marchés du pays le gouvernement guinéen en commun accord avec la Chambre Nationale de Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, a signé un protocole d’accord depuis le 30 janvier dernier.
Depuis la publication de ce protocole d’accord entre le gouvernement et la chambre de commerce,on ne constate pas une réduction contrairement a avant tout a changé sur les différents marchés du pays,
À Faranah, des femmes vendeuses dans le grand marché, se plaignent de la rareté des clients à cause de cette augmentation .
<<Notre marché est très cher aujourd’hui on ne vends plus nos oignons comme avant, Si on prend le kilo d’oignons à 9000fg on revend à 10.000fg donc on a que 1000fg d’intérêt et avec ça les clients se plaignent de la cherté des prix. Donc il faut que le gouvernement pense à réduire les prix sur le marché pour que nous gagnons aussi notre pain du quotidien >>. A sollicité Mariame Fofana vendeuse d’oignons au grand marché de Faranah.
Interrogé, cette autre vendeuse de riz, pour elle la situation ne semble pas être apaisante
<<Actuellement le riz est très cher, nous on achète dans les villages voisins et si on envoie au marché, les clients disent que c’est cher. Le gouvernement a fixé un prix commun pour tout le monde mais cela ne nous arrange pas il faut encore diminuer. Nos maris ne travaillent pas et nos enfants sont à l’école donc on est obligé de vendre pour nourrir notre famille et si avec ça les prix sont élevés comment on va s’en sortir nous>>. S’est lamenté Aissata Camara
Il reste à rappeler que cette hausse du prix des denrées alimentaires de première nécessité suscite plusieurs interrogations chez les femmes vendeuses dans le marché de faranah.
Depuis Faranah, Hadja Fatoumata Barry pour Guinéeconstat.com