Les audiences criminelles ont repris ce lundi 11mars 2024 au Tribunal de Première Instance de Labé. Plusieurs dossiers ont été inscrits au rôle, et après les débats, trois d’entre eux ont rendu leur verdict. Plusieurs accusés ont été condamnés à des peines lourdes, assorties du paiement d’amendes.
Après les débats des verdicts ont été rendus et le président est revenu sur les décisions : “Le tribunal statue publiquement contradictoirement en matière criminelle et en premier ressort après en avoir délibéré, conformément à la loi sur l’action publique. Il déclare M. Ibrahima Diallo coupable des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort de la victime Ibrahima Diallo sans intention de la donner. Pour la répression, il le condamne à 10 ans de réclusion criminelle. Sur l’action civile, constatant la non-comparution de l’action civile, il condamne M. Ibrahima Diallo aux frais, le tout en appliquant les articles 243 du code pénal, 297, 298, 441 et 548 du code de procédure pénale.
Le tribunal statue publiquement contradictoirement à l’égard de Boubacar Siddy Barry et par défaut à l’égard de Ousmane Sidibe, Abdoulaye Diallo et Mamadou Talibe Bah en premier ressort après en avoir délibéré sur l’action publique. Il déclare Ousmane Sidibe, Abdoulaye Diallo et Mamadou Talibe Bah coupables des faits de vol à main armée, coups, blessures et violences volontaires qui leur sont reprochés. Pour la répression, il les condamne à 20 ans de réclusion, décerne un mandat contre M. Ousmane Sidibe, Abdoulaye Diallo et Mamadou Talibe Bah à l’audience, requalifie les faits de vol à main armée, coups, blessures et violences volontaires en complicité de vol à main armée, coups, blessures et violences volontaires à l’égard de M. Boubacar Siddy Barry. Pour la répression, il le condamne à 10 ans de réclusion criminelle. Sur l’action civile, il reçoit M. Mamadou Oury Baldé en sa constitution de partie civile, déclare M. Ousmane Sidibe, Abdoulaye Diallo, Mamadou Talibe Bah et Boubacar Siddy Barry responsables du préjudice subi par la partie civile. En conséquence, il les condamne solidairement au paiement de la somme de 100 millions de francs guinéens à titre principal au profit de la partie civile, confisque au profit de l’État les objets placés sous scellé en date du 16 mars 2022 au greffe du tribunal, les condamne aux frais envers l’État, le tout en application des dispositions des articles 19, 64, 65, 93, 94, 239, 373 et 381 du code pénal, 04, 441, 442, 486, 491, 537 et 548 du code de procédure pénale.
Le tribunal statue publiquement contradictoirement à l’égard de M. Mamadou Mouctar Balde par défaut à l’égard de M. Sadou Balde et Ibrahima Sory Balde en premier ressort après en avoir délibéré sur l’action publique. Il déclare M. Mamadou Mouctar Balde et Ibrahima Sory Balde coupables des faits de vol à main armée qui leur sont reprochés, pour la répression, il condamne Mamadou Mouctar Balde à 10 ans de réclusion criminelle, condamne M. Mamadou Sadou Balde et Ibrahima Sory Baldé à 20 ans de réclusion criminelle par défaut, maintient les mandats d’arrêt décernés contre eux en dates du 24 mars 2023. Sur l’action civile, il reçoit Mamadou Habibou Diallo et Alhassane Bakayoko en leur constitution de partie civile, déclare M. Mamadou Mouctar Baldé, Sadou Baldé et Ibrahima Sory Balde responsables des préjudices subis par les parties civiles, en conséquence, il les condamne solidairement au paiement des sommes de 8 millions 500 mille au profit de M. Mamadou Habibou Diallo et 8 millions 50 mille francs au profit de M. Alhassane Bakayoko. Confisque au profit de l’État l’arme PMAK immatriculée 255713 contenant neuf balles placées sous scellé numéro 13 en date du 17 mars 2023 au greffe du tribunal, les condamne aux frais de l’État, le tout en application des dispositions des articles 64, 65, 373, 381 du code pénal, 04, 441, 442, 486, 491, 537 et 548 du code de procédure pénale.” A précisé Boubacar 3 Barry, président du tribunal.
Depuis la ville de Labé, Boubacar Diallo pour Guineeconstat.com