Privés d’électricité depuis quelques jours, la commune urbaine de Boké retombe dans les difficultés d’antan. Depuis le Mardi matin, faute de courant électrique pour alimenter les forages électrique, obtenir un bidon d’eau est devenu un luxe pour les habitants de la ville minière. Une situation qui rend la vie difficile à la population, notamment les femmes qui passent plusieurs heures devant les puits pour obtenir un sceau d’eau.
Depuis quatre jours, partout dans les quartiers de la commune urbaine de Boké, des femmes, des jeunes et des enfants sont visibles, certains des bidons d’eaux sur la tête, d’autres arrêtés au tour des puits à la recherche d’eau potable. Trouvée au quartier Yomboya , bidon d’eau en main Houssainatou BaH a dit mal à obtenir un sceau d’eau.<< Hier, j’ai passé toute la journée ici, je n’ai obtenu aucune goute d’eau. Aujourd’hui, encore je suis là sans espoir, car avec le nombre de citoyens que je vois ici je ne crois pas. On a même pas l’eau pour prendre les ablutions>>, déplore cette mère de famille.
Propriétaire d’un puits où une cinquantaine de personnes sont venues puiser , Fatou Sylla ne manque pas de mots pour évoquer le calvaire de la population.<< Presque tout le coin vient chez nous ici pour puiser de l’eau. C’est vraiment compliqué, nous souffrons beaucoup en en ce moment. Avec ce nombre qui est là, tout le monde ne peut pas avoir. C’est mon Mari qui allume le groupe électrogène que nous avons avec nous pour allumenter le forage.>>, Précise la Dame.
C’est un manque d’eau qui est devenu préoccupant à Boké. C’est pourquoi Satou Sylla invite à l’Etat à accélérer le retour du courant. << Qu’ils nous aident vraiment à régler le problème de courant. S’il ya pas de courant , on ne peut pas avoir de l’eau. Je suis là depuis 07h du matin il est 13heures je n’ai pas obtenu un bidon d’eau, c’est vraiment difficile pour nous. >> lance cette Dame
En attendant que le courant électrique ne revienne dans les ménages pour alimenter les forages électrique, les citoyens de la ville minière vont continuer de garder leur mal en patience.
Depuis la ville de Boké, Mamoudou Diallo pour Guinée constat Com