Une centaine de femmes venues de setiguiya, un district relevant de la sous-préfecture de kintinian dans la préfecture de siguiri, ont assiégé le bureau du préfet pendant toute une journée de ce mercredi 21 septembre 2022.
Objectif, mettre pression sur le premier magistrat de la préfecture de siguiri le colonel Fodé Soumah pour la dissolution du bureau de district de cette localité.
Après avoir passé toute la journée dans les mains des femmes de ce district, le préfet de siguiri n’avait d’autres choix que de se plier aux exigences de ces protestataires.
Rencontrée sur place, la porte parole des femmes poret Camara a expliqué les motifs de cette attitude courageuse.<< Nous sommes là cet après-midi pour exiger des autorités la dissolution pire et simple du bureau de notre district. Ça fait maintenant des mois que nous avons adressé des courriers aux autorités préfectorales pour leur signifier le détournement qu’a fait l’objet notre district et nous avons également apporté toute sorte de preuves à l’appui mais enfin aucune réaction concrète de la part du préfet et c’est pourquoi nous avons jugé utile de passer par cette méthode pour atteindre notre objectif. Donc, Dieu merci, l’objectif est enfin atteint et le bureau de district est complètement dissout. Dans les jours qui suivent, le préfet promet de la mise en place d’un nouveau bureau de district pour nous soulager.>> explique t’elle.
Prenant la parole, le mis en cause Lanfia Camara a pointé du doigt accusateur sur les éléments de l’ancien bureau.<< Depuis notre arrivée aux affaires, ces anciens éléments que nous nous avons remplacé, ne cessent de multiplier les efforts pour nous salir. Ils disent que nous n’avons pas travaillé, alors que c’est notre équipe qui avait construit les deux écoles du village, notre grand marché, le stade, la maison des fonctionnaires etc… Pourtant, l’ancienne équipe que nous, nous avons remplacé, n’avait absolument rien fait comme réalisation. Si on doit nous dissoudre, ça devrait être dans les conditions normales, sur une base solide. Mais nous aussi, on ne va pas se laisser faire et nous comptons pousser jusqu’au bout pour que la vérité éclate.>> martèle t’il.
Aux dernières nouvelles, les autorités préfectorales comptent maintenir leur décision de dissolution pour le plaisir de ces femmes manifestantes.
Depuis siguiri Mamadou Diallo pour Guinéeconstat.com
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