Agressé par un groupe de jeune piloté par le président de la jeunesse de kiniero, une sous-préfecture située à 35 km de la préfecture de kouroussa, il y’a de cela juste trois, le maire de la commune rurale Mohamed Condé tarde toujours à être rétabli dans ses droits.
Ce lundi 09 janvier 2023, cet élu local a fait une sortie médiatique au cours de laquelle il a fustigé le comportement de la justice de kouroussa qui selon lui manque de volonté dans le cadre de l’application de la loi.
À en croire aux explications de Mohamed Condé, la justice de kouroussa a envoyé trois convocations derrière le président de la jeunesse et son équipe qui d’ailleurs ont refusé de répondre.<< Je suis vraiment très déçu de la justice de notre préfecture à cause de la façon dont elle gère ce dossier. Je ne sais pas si un manque de volonté ou si c’est de l’argent que ces jeunes leur ont donné ? Comment la justice peut envoyer des convocations à trois reprises dernière un groupe de jeune et qu’ils refusent de répondre et les juges restent sans réaction concrète ? Depuis que j’avais porté plainte contre mes agresseurs, je n’ai reçu aucune suite favorable alors que j’ai été grièvement blessé, mon ordinateur et ma tablette emportés, ma moto et les cachets saisis et d’autres biens ont aussi disparu, cependant j’avoue que depuis lors, c’est la moto seule que la justice a pu récupérer et envoyer à kouroussa par ailleurs, tous mes autres objets sont toujours avec mes agresseurs et ils continuent à vivre avec nous au village ici au vu et au su de tous sans aucune inquiétude de la part de la justice de kouroussa et c’est ce qui est vraiment extraordinaire. Donc aujourd’hui je m’incline devant le président de la République le colonel Mamadi Doumbouya y compris le ministre de la justice pour qu’ils me viennent en aide afin que je puisse être rétabli dans mes droits car je continue vraiment à souffrir.>> martèle t’il.
À préciser que parmis les objets emportés chez le maire lors de son agression, c’est la moto de la commune qui a récupérée par la justice et les autres biens continuent à vivre toujours dans la nature avec les agresseurs.
Affaire à suivre !
Depuis siguiri Mamadou Diallo pour Guinéeconstat.com