En séjour de travail dans la capitale forestière, le ministre de la justice et des droits de l’Homme a visité ce mardi 24 janvier, la maison centrale de N’Zérékoré.
Dans le compte rendu du chef de l’inspection qui a fait l’état des lieux de la prison civile de N’Zérékoré, des détenu ont accusé le régisseur adjoint de la maltraitance. Appel par le ministre Charles Wright de venir s’expliquer, le ministre de la justice a senti de l’alcool sur ce régisseur adjoint.
« Quitte devant moi, tu sens de l’alcool. Occupez-vous de lui là-bas et mettez le en garde-à-vue mettez-le à la disposition de la gendarmerie pour qu’il soit entendu, jugé aujourd’hui avant que je ne quitte N’Zérékoré, voici un régisseur soulé de manière éhontée qui s’arrête devant le garde des sceaux, complètement déconnecté des questions de droits de l’homme. Il n’est plus dans le monde des personnes raisonnables. Il a quitté ce monde et il est devenu un bourreau d’une maison de détention», a déploré Alphonse Charles Wright le ministre de la justice.
Poursuivant, le ministre Charles Wright a pointé du doigt accusateur au procureur de la république près le tribunal de première instance d’être à la base des atrocités commises dans la prison par le régisseur adjoint.
« Les gens que ce régisseur adjoint nomme comme chef ont institutionnalisé la violence dans cette prison. Mais cette faute est au procureur qui est là. Est ce que c’est aujourd’hui cela a commencé? C’est ça qui met en moule. Monsieur le procureur, le prochain décret vous quitterez. Je ne vous laisserai pas ici», a t-il expliqué avant de menacer le procureur général près le tribunal de première instance de N’Zérékoré.
« Monsieur le procureur général si vous ne faites pas attention, je vous assure que le prochain décret je ne vous laisserai pas ici. Ce que je suis venu voir là, ils devraient corriger ça avant que je ne soit là. Tu as prêté serment, il ne faut pas avoir peur de ton serment plus que Charles. Charles est qui? C’est parce que vous ne faites pas bien votre travail que les abus continuent. Chaque fois on m’appelle que les prisonniers meurent. Pourquoi ils ne vont pas mourir. Toi tu frappes quelqu’un jusqu’à avoir les problèmes de douleurs. Je ne suis pas venu pour me promener. Je n’ai pas un pacte d’amitié avec quelqu’un en matière de loi non»
A noter que la décision du ministre de justice garde des sceaux et droit de l’homme Alphonse Charles Wright à été écouté dans l’immédiat. Le désormais régisseur adjoint a été mis à la disposition de la gendarmerie départementale de N’Zérékoré.
Guinée constat.com N’zérékoré Souleymane Condé