L’humanité célèbre ce mercredi, 8 mars 2023, la journée internationale des droits des femmes. Cette année, le thème retenu pour la célébration de la journée internationale de la femme est : « Pour un monde digital inclusif, innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».
A Mamou, cette journée commémorative a été rehaussée par la présence de la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, Dre Diaka Sidibé.
A cette occasion, Aissatou Sow, mécanicienne au Centre de la formation professionnelle de Mamou, rencontrée par guineeconstat.com, est d’abord revenue sur son choix de la mécanique comme profession, avant d’inviter les femmes à faire carrière dans des métiers souvent pratiqués par les hommes.
Cette femme mariée et mère de trois enfants, est l’une des rares femmes qui pratique le métier de mécanique qui jusque-là, était consacré aux hommes dans la commune urbaine de Mamou.
« Ce qui m’a poussé à choisir la mécanique auto comme métier, premièrement, j’aime ce métier et deuxièmement parce que plusieurs femmes de Mamou pensent que le métier de mécanique auto n’est consacré uniquement qu’aux hommes. Mon mari ne m’empêche pas de travailler, au contraire il me soutient et m’encourage. On s’entraide pour faire face aux besoins de notre petite famille » a-t-elle fait savoir.
Selon notre interlocutrice, malgré les difficultés, elle se concentre sur son métier.
« Je rencontre des difficultés dans l’exercice de mon travail. Vous savez, la mécanique est un métier non seulement technique mais aussi un métier qui demande de la force mais heureusement je travaille avec des hommes. Certains de nos clients pensent que puis que je suis femme alors je ne peux pas réparer leur véhicule, parce que la mécanique auto n’est pratiqué que par les hommes. Malgré les difficultés, j’arrive quand même à satisfaire beaucoup de mes besoins » a-t-elle énuméré.
Plus loin, elle invite les femmes à embrasser les métiers qui jusque-là ne sont pratiqués que par les hommes.
« J’invite les femmes et les filles au travail. Il ne faut pas rester à la maison et continuer tout le temps à demander de l’argent à nos maris ou bien à nos parents. Si on veut, on peut. Il y a plusieurs métiers pratiqués de nos jours par des hommes que nous les femmes, on peut faire, si vous prenez la maçonnerie, la menuiserie, la mécanique et tant d’autres » a-t-elle demandé.
Mamadou Alpha Mariama Keita correspondant guineeconstat.com