- Construis il y a de cela plusieurs années, le centre de santé de la sous-préfecture de Franwalia située à environ 65 kilomètres du centre ville de siguiri se trouve présentement exposer aux animaux par manque de clôture.
Selon nos informations recueillies sur place, plusieurs femmes en état de famille refusent de fréquenter ce centre hospitalier parce qu’il est trop exposé et exigeraient à ce que le centre soit clôturé convenablement pour que la fréquentation redevienne normale. 
Rencontré au centre de santé, le chef du centre de Franwalia le docteur Sekou keita a lancé un cri de coeur à l’endroit de l’État guinéen mais aussi des personnes de bonne volonté pour une assistance immédiate.
” Nous avons un sérieux problème qui freine aujourd’hui la fréquentation au niveau de notre centre de santé de Franwalia. Les femmes enceintes qui doivent normalement fréquenter le centre de santé, refusent catégoriquement d’y venir parce que le lieu est totalement exposé non seulement aux animaux mais aussi les gens voient tout ce qui se passe à l’intérieur dudit centre. C’est ce qui fait que le taux de fréquentation a beaucoup chuté ces derniers temps malgré notre forte sensibilisation. Des fois, on peut rester en train de s’occuper des malades même des femmes enceintes, brusquement, les animaux viennent faire des bruits abassourdissants et ça nous rend difficile le travail. Par fois ce sont les tous petits enfants qui viennent jouer dans l’enceinte de la cour du centre et avec tout le bruit qui s’en suit et tout cela est anormal dans un centre hospitalier. Nous avons déjà demandé l’assistance au niveau des autorités locales mais jusque-là pas de satisfaction . Ces derniers temps, nous avons vu quelques jeunes qui sont venus mettre les tas de sables pour ensuite commencer à confectionner des briques et après un moment donné, tout cela s’est arrêté et on ne sait pas pourquoi. Nous demandons vraiment à l’État de nous venir en aide sans quoi les choses deviennent de plus en plus compliquer chez nous tous les jours.” a martèlé le chef de centre.
Aux dernières nouvelles, les jeunes ont confectionné quelques briques en attendant de bénéficier l’assistance de l’État pour enfin sortir de misère.
Siguiri Mamadou Diallo pour Guinéeconstat.com
