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Il s’agit de Clautaire Mamy, élève de la terminale sciences sociales au lycée Félix Roland Moumié qui à l’aide du bois, est capable de confectionner des appareils numériques notamment le téléphone fixe à 2 sims. Dans à son domicilié au quartier bellevue dans la commune urbaine de N’Zérékoré, le jeune innovateur a accordé à notre rédaction ce Mardi 26 Septembre 2023, un entretien aucour duquel il a présenté ses œuvres déjà réalisées.
« Je suis réalisateur de toutes les œuvres que vous voyez. Ça c’est une voiture de marque Toyota rave4 avec radio à l’intérieur c’est-à-dire ça jout de la music et ça bouger une fois vous l’allumez. Ça c’est un poste radion recepteur. Cette radio, vous pouvez vous connecter à travers le téléphone. Une caméra pour le filmage si vous voulez. Il suffit de mettre une carte mémoire. Ça plusieurs rôles à jouer. Un téléphone fixe qui prend deux(2) simes, facile à capter les ondes des radios fm. Ça c’est la représentation de la place des martyrs de N’Zérékoré qui n’est pas encore achevée. Et l’autre là est le trepieds de cette caméra.
A la question de savoir comment est-il parvenu à réaliser ces d’oeuvres? Clautaire Mamy précise que:
« Tout a commencé à l’école primaire lorsque je fesais la 6ème année en 2016. Donc j’ai commencé d’abord par l’association des piles et des torches et des vieux objets électroniques. Telque les radios par exemple j’avais commencé à encadrer les haut-parleurs mais c’étaitr dépendant. Ça devient( maintenant un baffle, on prend le fil du baffle et on branche aux autres appareils comme la télé et les autres radios. En 2017, j’ai pu inventé ma propre radio qui était indépendante c’est-à-dire tout était fonctionnel, les boutons les prises de cables ou mémoires. Mais cela avait une mauvaise forme. C’est par ça je me suis perfectionné jusqu’ici. »
Plus loin, le futur électronicien revient sur les obstacles auxquelles il se confronted.
« l’argent que les parents donnent n’est pas souffisants quand même. Comme pour dire que les difficultés que rencontre se situes au niveau du financement et l’accès aux oyutils de travail. Vous-même vous voyez ces outils là sont fabriqués par moi-même. De l’autre côté, c’est du fait que j’ai été orients en serie littéraire pourtant je n’ai jamais opté faire cette option. Malheureusement, avec l’arrivée du nouveau système éducatif qui est l’orientation des élèves dès le BEPC par l’Eta en série litéraire ou série scientifique, et non les élèves eux-mêm. Je me suis retrouvé en sciences sociales sans mon consentement. C’est par nous uils ont commencé. J’ai tout fait pour changer de la série litéraire en série scientique ils ont reffugé ; en 12ème année encore mais hélas. » Notifit Clautaire avant de soulager son souhait le plus ardent.
« Je veux vraiment être un électronicien à tout pris. C’est vrai que je fais les sciences sociales mais à mon avis ça gâte rien, je vais faire en sorte que les gens disent que c’est Clautaire qui fait ça en fabriquant mes propres objets. »
Face à cette situation, Clautaire Mamy a par ailleurs, sollicité un soutient moral et matériel.
« Je sollicite du soutien vraiment auprès de l’Etat ainsi qu’aux personnes de bonne volonté car faire ces oeuvres là il faut un soutien moral et financier pour la création de mes propres objets. C’est après l’école que je me concentre à cela. Il me faut de l’argent pour l’achat de matières premières. Pour l’obtention des contre-plâquets et des coles par exemple c’est les gens qui m’aident à part eux je suis empêché des fois dans mes activités. » plaide-t-il.
Pour clore ses propos, Clautaire Mamy promet d’aller rencontrer des gens qui connaissent mieux que lui.
« Comme avec les cours de vacaces ça n’a pas marché, l’année prochaine après le bac je vais me concencrer à la réparation des plusieurs objets. Il y a des parties que je ne connais pas d’abord. je chercherai à rencontrer des gens qui connaissent mieux que moi pour améliorer mes experiences.» Conclut-il.
De N’Zérékoré, Béavogui J. Foromo pour Guinee.com