Depuis ce lundi 26 février 2024, les cours sont aux arrêts dans des établissements scolaires publics de siguiri suite à la grève générale illimitée déclenchée par le mouvement syndical. Cependant, le constat révèle que malgré l’interruption des cours dans les établissements scolaires publics, les élèves des écoles privées continuaient à bénéficier des cours et cette situation a automatiquement attisé la colère des élèves des établissements publics qui sont allés dans la matinée de ce lundi 27 février 2024 s’en prendre à leurs collègues des privés pour mettre les cours aux arrêts.
Interrogé sur les lieux, cet élève et principal organisateur de cette manifestation qui a voulu garder l’anonymat accuse les autorités préfectorales de l’éducation d’être à l’origine de cette manifestation.
” Les autorités préfectorales de l’éducation de siguiri sont à l’origine de notre manifestation. Depuis hier les autorités de l’édition savent que nous, on étudie pas dû à la grève générale illimitée déclenchée par le mouvement syndical du pays et pourtant les élèves des établissements privés continuent à recevoir des cours. Pourquoi cette injustice à notre égard ? Est-ce que ceux-ci sont plus important que nous ? Je pense que non. C’est la raison pour laquelle, nous, nous avons décidé de prendre notre destin en main afin d’arrêter les cours aussi dans tous les établissements scolaires privés de siguiri. Aujourd’hui, on a fait que jeter des cailloux pour empêcher la tenue des cours dans ces établissements privés et c’est une simple alerte. La prochaine fois qu’ils vont tenter d’enseigner dans ces écoles privées et nous nous sommes dehors, on va détruire tous ces établissements privés et ça sera la faute des autorités préfectorales de l’éducation de siguiri. ” a menacé ce manifestant.
Il faut rappeler que cette grève générale illimitée a complètement paralysé les activités quotidiennes des citoyens de siguiri. Les banques sont fermées, l’administration au ralenti c’est-à-dire le service minimum, les station-service et même les organes de presse sont tous au ralenti.
Siguiri Mamadou Diallo pour Guinéeconstat.com