Le gouvernement guinéen a procédé, au retrait des agréments et fréquences des medias, FIM FM, Espace FM, Sweet FM, Djoma Fm et TV. A Boké, cette décision suscite assez de réactions chez les citoyens.si certains condamnent l’acte d’autres par contre approuvent la démarche des autorités actuelles.
La discorde entre le gouvernement de transition et la presse guinéenne est loin de connaitre son épilogue. Après plusieurs mois de brouillage des ondes de radio, les agréments et fréquences de certains groupes médiatiques viennent d’être retirés. A Boké les citoyens disent être privés des nouvelles. C’est le cas, par exemple de Fatoumata SOW « moi c’est Espace FM et Djoma que je suivais au paravent, pour m’informer des réalités du pays. Ce sont ces medias la qui montrent réellement ce qui se passent au pays.Mal’heureusement, on ne peut plus les suivre. C’est dommage pour notre nation », déplore-t-elle
Lamine Banoro approuve la décision du gouvernement, pour lui la presse guinéenne est souvent dans l’excès. « Vous savez Ya certaines choses qui ne doivent pas être dites, même à l’occident, c’est comme ça, aucun gouvernement n’est entièrement correcte. Mais avec ces medias-là, ils disent tout. Même si, c’est une mouche qui passe, ils dévoilent ça à l’opinion. Tout cela peut créer de trouble dans un pays », a-t-il laissé entendre
Réouvrir ces médias le plus vite que possible, c’est le souhait de plusieurs citoyens de cette zone minière. AlSENY Conté demande au gouvernement de reconsidérer sa décision pour le bonheur des guinéens. « L’Etat doit prendre des mesure pour voir comment réouvrir ces medias, car les citoyens ont droit à l’information. Les nouvelles que les télés et radios donnent sont bonnes, c’est pourquoi, ils doivent se comprendre », plaide cet autre citoyen », Plaide cet autre citoyen
Pour rappel, depuis l’annonce du retrait de des agréments et fréquences de ces médias, plusieurs voix se sont levées dans le pays pour dénoncer l’acte du gouvernement.
Depuis la ville de Boké, Mamoudou Diallo pour Guinée Constat.COM